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- Email pour corrections, modification: emile@fauvet.nom.fr
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- Juste après le pont, un éboulis de gros rochers moussus semble avoir
roulé dans la pente escarpée, créant un système de cascades et une
multitude de bras élargissant le lit de la Gartempe.
- La rivière se heurte à ces nombreuses boules de granit, dont certaines
atteignent 1.50 m de diamètre, à l'ombre de chênes fins et élancés ayant
poussé grâce à la formation de petites îles.
- Un bief en pierres sèches profite
de cette rupture de pente pour s'orienter en pente douce vers le moulin
de la Rebeyrolle.
- Ce canal entretenu fonctionne
encore, et alimente aussi de son eau claire un petit lavoir que certains
habitants utilisent toujours.
- Entre les cascades et le hameau
de la Rebeyrolle la vallée s'élargit et la rivière, bien
- dessinée, bordée d'aulnes, serpente plus tranquillement au milieu de
prairies agricoles.
- Des murets bas de pierres sèches tracent le contour des parcelles
perpendiculairement à la
- rivière. Le haut des versants est occupé par des boisements de feuillus
(bouleaux, chênes,
- hêtres) et tapissé d'affleurements rocheux. La Rebeyrolle forme un
charmant hameau où
- quelques maisons regardent la Gartempe, alors qu'une petite route mène à
un très joli pont
- enjambant la rivière. En aval de ce pont, la rivière, toujours ombragée
d'aulnes, coule au milieu de prairies bien vertes, frôle une lande à
bruyères et genêts sur laquelle poussent des chênes
- rabougris et des bouleaux, et passe sous 2 ponts jumeaux à
l'architecture brute et magnifique
- (des piliers carrés composés d'un empilement de plaques de granit
surmontées de très larges
- dalles formant un entablement).
- Extrait de l'ouvrage de la DIREN
Limousin
- Les sites protégés du Limousin : la Creuse
- Protection du site en 1983
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- Le moulin, aujourd'hui détruit, a appartenu à Françoise de la Barde,
dame du Masgelier, inhumée dans la chapelle éponyme de l'église du
Grand-Bourg.
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- voici la plus haute chute de notre parcours : celle de l’usine de
Lacour. Un bond d’au moins quatre mètres ! Construite au début du 20ème
siècle par l’ingénieur Barbeau, la centrale produisait un courant
triphasé de 5500 volts pour alimenter les communes du canton de La
Souterraine et même celle de St Sébastien. Un agent EDF y résidait
jusque dans les années 60. Maintenant c’est une propriété privée mais
dont on peut observer le site en descendant avec précaution la rive
gauche
- http://www.saint-priest-la-feuille.net/article.php3?id_article=250
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- Alice Clavé a relancé la turbine du moulin familial. Un geste historique
et important qu’elle tient de son aïeul, Émile Cassat, lui qui avait
construit cette station électrique en 1904.
- Un regain d'énergie aux Moulins
- En actionnant la commande numérique de la turbine du moulin familial,
mercredi 3 avril, à 14 h 30 précises, Alice Clavé a reproduit le geste
plus que centenaire de son aïeul, Émile Cassat.
- La famille Cassat s'installe au lieu-dit les Moulins en 1848, dans la
commune de Saint-Pierre-de-Fursac ; le nom du hameau tient à l'histoire
du site sur la rive nord de la Gartempe où furent construits au XVI e
siècle un barrage et un moulin à eau pour le Seigneur de Chabanne-Judeau
; celui-ci fera ouvrir le barrage avant son départ. Trois siècles plus
tard, le premier Cassat referme le barrage – on en devine la cicatrice
en pierre – et va faire revivre avec application et persévérance cette
exploitation meunière à aubes ; les trois moulins à grain, à huile et à
chanvre correspondaient aux pratiques locales anciennes en campagne.
- L'électrification
- en 1904…
- Son fils Émile, meunier, poursuit l'effort : le site devient un pôle
économique important où les Fursacois venaient porter leur petite
production céréalière. Ceux de Saint-Pierre, rive droite et ceux de
Saint-Étienne, rive gauche, empruntaient la passerelle, toujours en
service aujourd'hui, pour traverser la rivière, limite physique entre
les deux communes à cet endroit.
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- « Il était entreprenant et visionnaire, explique Alice… ». Il suivait
l'actualité aussi. Il ne pouvait pas ignorer que la première ville en
France inaugurant en 1886 son éclairage électrique public était
Bourganeuf, en Creuse, à quelques kilomètres en vol d'oiseau. Émile
planche sur le sujet, construit la station électrique des Moulins et en
1903, il met sur pied un réseau de distribution aérien (poteau et fils)
pour acheminer l'énergie électrique du centre de production aux usagers,
en l'occurrence les maisons du bourg de Fursac, sans aucune aide de
l'État.
- Après l'aval de la préfecture, le 21 décembre 1903, la mise en service
est officialisée entre les deux maires et le producteur par la signature
de conventions, concessions de droits de place en l'air ou sous terre de
tous les conducteurs pour l'éclairage de la ville, quelques annexes à la
convention en précisent les détails de fonctionnement, servitudes et
avantages. La concession est signée pour vingt ans, dans les deux
communes, l'abonnement sera lui aussi de vingt ans.
- L'électrification de la cité fursacoise donnera lieu le 12 juin 1904 à
une inauguration en grandes pompes et des festivités dont les anciens se
souviendront longtemps. Les rues des communes sont éclairées le soir à
20 h 30, devant de nombreuses personnalités, député, préfet, élus locaux
et une foule de Creusois de Fursac et des environs.
- En 1904, Émile a quarante ans ; il sera secondé plus tard par son fils
Firmin qui devra arrêter l'exploitation à la fin de la guerre, à la
création le 8 avril 1946 de l'Établissement public EDF.
- Dix ans plus tard, en 1956, un décret vient amender la nationalisation
en autorisant les anciens exploitants à produire et vendre à EDF. La
meunerie est en crise, Jean Cassat cherche un moyen pour rentabiliser
mieux ses installations. À l'instar de son père, il lance le deuxième
pari électrique en transformant les installations, il agrandit et
modernise l'usine qui reprend du service en 1958.
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- Vingt ans supplémentaires
- C'est ici dans ces moulins qu'Alice est née, elle y a passé son enfance,
sa jeunesse et elle est revenue y vivre avec Claude et leurs enfants.
- En 2012, cinquante ans plus tard, le contrat de production avec EDF
arrivait à échéance, elle le savait, elle s'y préparait avec Claude.
Leur réflexion a été menée durant plus de deux ans ; ils font l'objet de
nombreuses sollicitations depuis l'ouverture au privé, par les
concurrents de l'opérateur public. En actionnant la turbine, mercredi
dernier, Alice a remporté le troisième pari électrique de la famille
Cassat. En société avec les deux enfants et Claude, elle a investi sans
aucune aide de l'État pour transformer l'exploitation et améliorer la
distribution (*) : le chantier a été confié à AEL, coopérative
limougeaude, la distribution, à EDF – le canal historique «
politiquement correct » pour cette famille de gauche – le droit d'eau
est préservé, évitant l'ouverture du barrage et ses effets pervers sur
la gestion de la rivière. L'usine est désormais en service, la turbine
est mise en route pour un contrat de vingt ans, irriguant ad libitum le
réseau environnant. Les Clavé ont conservé quelques éléments
remarquables du dispositif ancien témoignant d'un savoir-faire abouti et
ils pensent remettre en route la toute première installation pour leur
consommation personnelle. L'historique comme les explications du
fonctionnement ont été donnés jeudi dernier à des élèves du CFA d'Ahun
dans le cadre de la semaine du développement durable.
- (*) L'usine fournissait dans le réseau aérien de la haute tension (20
000 volts), aujourd'hui elle fournit 400 volts: par enfouissement, le
courant rejoint le réseau au transformateur en haut du village. Cette
alimentation est importante pour tout le bassin desservi car elle peut
être adaptée à la demande notamment selon les conditions
météorologiques.
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- Moulin à farine jusqu’en 1959, puis mini centrale hydro-électrique
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- « Ce lieu faisait partie de la commanderie de Paulhac »
- Après la Révolution, le Moulin du Temple est vendu en 1793 comme Bien
national à un nommé Léonard Jourdy, de Paulhac, avant de passer dans
plusieurs mains. En 1866, il devient un moulin de paille, le lieu-dit
prend le nom de « La Papèterie ». Le meunier part à la guerre en 1914 et
ne revient pas.
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- Fernand Gaudy: Les Moulins du bassin de la Gartempe XXXe Festival de
Bellac 1983
- Ouvrage de la DIREN Limousin
- Les sites protégés du Limousin : la Creuse
- Edition Pulim 2002
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